Devenir therapeute – praticien en thérapie existentielle

L’Approche PEARL pense que devenir therapeute est accessible à toute personne désireuse d’allier l’apprentissage de connaissances et de pratiques permettant d’exercer un métier d’accompagnement avec une réflexion en profondeur sur elle-même.

Quand certains pensent que devenir psychothérapeute est une histoire de diplômes universitaires, nous opposons que devenir therapeute est avant tout une question d’ouverture d’esprit, raison pour laquelle devenir psychopraticien requière avant toute chose un trés grand travail sur soi.

La formation en psychothérapie existentielle dans l’Approche PEARL est d’abord et avant tout philosophique. Elle s’intéresse à la compréhension du rapport que les gens entretiennent avec le monde et à la clarification de ce que signifie pour eux le fait de vivre en tant qu’être humain. Celui ou celle qui souhaite devenir psychopraticien dans une approche existentielle ou humaniste doit avoir envie de rencontrer l’autre pour explorer ces questions avec une attitude réceptive, plutôt que dogmatique.

Approche PEARL-devenir-psychothérapeute

Au coeur de notre formation de psychopraticien se trouve l’existentialisme, qui est avant tout une tendance philosophique et littéraire qui se caractérise généralement par le rejet des théories abstraites qui cherchent à dissimuler les tumultes des vies humaines. Nous avons sur le monde une perspective en première personne : les besoins, les désirs et les émotions sont en réalité toujours subjectifs.

C’est donc la capacité à accueillir ce qui se passe dans la relation thérapeutique esprit ouvert et une attitude d’émerveillement qui est notre principal critère de sélection pour celui ou celle qui souhaite devenir psychopraticien dans notre approche. Nous conseillons plutôt aux personnes qui souhaite apprendre à établir un diagnostic du fonctionnement psychique pour décider de la mise en oeuvre d’un protocole de traitements de se tourner vers l’université pour devenir psychothérapeute.

Prenez contact avec nous pour devenir thérapeute praticien en thérapie existentielle dans l’Approche PEARL

En amont de toute demande d’information, nous vous demandons de bien prendre le temps de lire notre brochure . Elle décrit les éléments clés de notre formation (format, lieu, calendrier, programme, tarifs, pré-requis, modalités d’inscription …).

Notre philosophie est incompatible avec la croyance que devenir psychothérapeute devrait être réservé à un petit groupe de personnes sur la base de leurs études académiques. Pour nous, devenir thérapeute est avant tout dépendant de notre capacité à changer dans le temps, à rester ouvert à la nouveauté de chaque instant. L’approche existentielle considère la nature humaine comme étant ouverte, flexible et capable d’une vaste gamme d’expériences. La personne est en constante évolution, elle se crée au fur et à mesure qu’elle existe, il n’y a pas de « Moi » essentiel et fixe, raison pour laquelle les penseurs existentiels comme ceux qui deviennent psychopraticiens existentiels évitent les modèles restrictifs qui catégorisent ou étiquettent les gens. Au lieu de cela, ils recherchent les données universelles qui peuvent être observés de manière transculturelle. Il n’y a pas de théorie existentielle de la personnalité qui divise l’humanité en types ou réduit les gens en composants élémentaires. Au lieu de cela, il y a une description des différents niveaux d’expérience et d’existence auxquels les gens sont inévitablement confrontés.

L’existence ne s’étudie pas, elle se vit, elle est faite de questions et de choix, qui sont autant de renoncements, c’est précisément là où réside son sens. Il en est de même pour l’appropriation par une personne de la pensée des philosophes de l’existence : elle doit choisir de retenir tel ou tel point de vue, et surtout d’expérimenter comment cela résonne en elle, c’est à dire comment elle se sent exister à travers cela.

En fin de compte, même si la philosophie de l’existence n’offre pas de solutions à nos questionnements, elle offre des possibilités d’approfondir nos questionnements et ainsi de dépasser nos réponses premières, souvent effectuées sans réflexion. L’exploration de la philosophie existentielle amenant plus de questions que de réponses, plus de doutes que de vérités objectives, elle constitue un processus de dissolution de nos croyances à propos des choses, du monde et de nous-même. Ce processus nous ébranle, il nous touche, tant il nous impose une révision majeure de notre propre existence. C’est sans doute la principale difficulté : dépasser nos résistances et renoncer à l’archaïque désir de compréhension, de certitude, de contrôle et de maîtrise.

Il y a très longtemps, dans les premières années de l’existence de la psychologie moderne, Wilhelm Dilthey a proposé une distinction entre les sciences de la nature et les sciences humaines. En bref, alors que les premières mettaient l’accent sur l’explication (les questions de cause et d’effet), les dernières mettaient l’accent sur la compréhension (toutes les questions relatives à la création et à l’expérience du sens). Saisir la différence entre les deux notions est essentiel lorsque l’on souhaite savoir si l’on veut devenir psychothérapeute ou psychopraticien.

Compréhension et explication peuvent cohabiter, mais leur centre d’intérêt et leurs préoccupations ne sont pas identiques. Tandis que l’explication cherche à réfuter ou à « refermer » des hypothèses de cause et de corrélation inadéquates, la compréhension ne cesse d’« ouvrir » et d’éclairer de nouvelles possibilités de sens, souvent inattendues ou imprévues.

La thérapie existentielle, telle que nous essayons de la comprendre, de la pratiquer, et de la transmettre à ceux qui souhaitent devenir therapeute s’aligne sur la branche « compréhension » de la science. Elle se préoccupe de la compréhension de l’expérience vécue comme étant uniquement incarnée par un être particulier. Et elle cherche à comprendre plus adéquatement de quelle manière toute compréhension du particulier éclaire également notre compréhension générale ou universelle de ce que signifie « Exister ».

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Devenir therapeute : plus que l’apprentissage d’outils, de techniques et de méthodes diverses comme cela est d’usage pour devenir psychothérapeute, nous valorisons la connaissance et la reconnaissance de soi, fruit d’un travail d’introspection individuel.

Le « Connais-toi toi-même » de Socrate, s’applique à notre démarche de formation de psychopraticien, puisque nous considérons qu’il n’est possible d’apporter aux autres que ce que nous possédons pour nous-même (considération, compassion, respect, écoute…). Devenir therapeute pour accompagner un être humain et toute la complexité de celui-ci présuppose un travail sur soi en profondeur.

On ne peut être simultanément l’observateur et l’observé pour réaliser ce travail en profondeur. En conséquence, nous demandons à celles et ceux qui souhaitent devenir psychopraticien dans notre approche et obtenir la certification de praticien en thérapie existentielle de suivre une thérapie existentielle et/ou humaniste en parallèle de la formation pendant toute la durée de leur cursus de formation de thérapeute.

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Devenir psychopraticien en thérapie existentielle ne fera pas de vous un expert dans un domaine technique : ce serait même contre-productif, comme le prouvent malheureusement chaque jour ceux qui, après avoir travaillé durement à la faculté pour devenir psychothérapeute expert de tel ou tel sujet ne rencontrent pas véritablement les personnes dans leur vécu mais ne perçoivent d’elles que des problèmes à résoudre, problèmes pour lesquels elles possèdent bien entendu la méthode idéale. Comme le dit l’adage : « quand on a un marteau, on voit des clous partout. »

Selon nous, devenir therapeute nécessite de comprendre que la tâche du psychopraticien existentiel ne consiste pas à chercher à imposer un changement directif ou à améliorer le monde relationnel de la personne, mais plutôt à tenter de le clarifier afin que ses croyances et ses valeurs implicites puissent être rendues explicites. Une fois explicitées, elles peuvent alors être réexaminées et reconsidérées.

In fine, devenir psychopraticien dans l’Approche PEARL c’est accepter la vulnérabilité qui accompagne les relations humaines : les « seuls » domaines d’expertise de l’accompagnant doivent être ceux de la condition humaine, des relations humaines, et de la maïeutique (l’art de faire accoucher les personnes de leurs propres solutions en leur posant les bonnes questions).

Devenir therapeute : la posture du psychopraticien en thérapie existentielle

Celui qui s’est formé pour devenir psychopraticien en thérapie existentielle et qui a compris son métier sait qu’il ne sait pas ce qui est déterminant pour régler le problème de la personne qui vient le consulter.

Il a en revanche la conviction que le plus important va être de contribuer à créer un contexte favorable permettant à la personne de cheminer pour mieux expliciter, mieux explorer et enfin dissoudre (et non pas résoudre) les problèmes qu’elle est venu dépasser et reprendre le cours de son individuation. En ce sens, le praticien en thérapie existentielle, avant tout, confirme la personne dans son droit à être comme elle est.

Dans notre formation de thérapeute, nous insistons beaucoup sur l’attitude de « non savoir » qui est requise pour les personnes qui souhaitent devenir psychopraticien. Cette notion fait référence à l’acceptation inconditionnelle du thérapeute et à sa curiosité vis à vis du contenu des récits de la personne à propos de sa façon d’exister dans le monde aussi bien dans l’espace thérapeutique et de la manière qu’a la personne de présenter et/ou de se représenter les choses.

devenir-therapeute

L’acceptation du psychopraticien – thérapeute existentiel peut être définie à partir des affirmations suivantes :

  • 1. Toi, la personne qui vient me voir, tu as le droit d’être qui tu es, comme tu es en train d’être.
  • 2. Moi, le thérapeute, j’ai le droit d’être qui je suis, comme je suis en train d’être.
  • 3. Ensemble, avons le droit d’être l’un avec l’autre tel que nous sommes en train d’être.

La curiosité du psychopraticien – thérapeute existentiel et le grand intérêt porté à la personne en face de lui est à la source des questions et des reformulations qui jalonne la thérapie :

  • 1. Comment est-ce d’être cette personne qui est présente ici et maintenant ?
  • 2. Comment est-ce de vivre les affirmations, questionnements et attitudes communiquées par cette personne ?
  • 3. Comment est-ce pour moi, le thérapeute, d’être en présence de cet « autre » ?
  • 4. Comment est-ce pour moi, le thérapeute, d’essayer d’accueillir la façon d’être de cet autre tel qu’il l’exprime?
  • 5. Comment est-ce pour moi et pour la personne, de vivre l’expérience de « nous » interagissant l’un avec l’autre ?

Contrairement à ce que suggérent certaines formations proposant de devenir psychothérapeute, dans notre vision de la thérapie, le psychopraticien n’est ni l’expert, ni le copain chaleureux, ni un non-humain, il est une personne « vraie ». Cela veut dire que quand nous décelons une contradiction dans le discours d’une personne, ou même un doute dans sa sincérité, il est possible de parler de cette différence perçue, de la reconnaître, de la questionner avec curiosité ou de la noter sans jugement, non sous la forme de « ça, c’est bon et ça, ce n’est pas bon », mais simplement « ça, ça existe dans ma perception, et dans la votre ? ».

Une idée clé pour comprendre ce qu’implique de devenir psychopraticien : c’est la relation qui « soigne ».

Devenir therapeute implique un contact vrai

La Relation

Selon nous, pour devenir psychopraticien en thérapie existentielle, il faut être capable :

  • de présence (le psychopraticien est réceptif, présent avec cette personne, dans ce moment-là, il est attentif, à l’écoute de ce qu’elle dit, à l’écoute de ce qu’il pense.)
  • d’authenticité (le thérapeute peut être amené à partager son ressenti à propos de ce que suscite en lui le dialogue avec la personne, dans l’unique but de lui permettre de développer une plus grande conscience d’elle-même)
  • d’humilité relationnelle (nous reconnaissons que ne parvenons pas toujours à faire abstraction de nos propres opinions et interprétations)
  • de respect et de considération positive (chaque être humain a une valeur substantielle égale aux autres)
  • de loyauté (capacité à s’engager et à tenir son engagement, mais aussi à reconnaître ses limites de compétences)

D’ailleurs ces principes se retrouvent dans les codes de déontologie des principales fédérations de la profession telles que le SNPPSY la FF2P et Psy en Mouvement.

Devenir psychothérapeute, devenir psychopraticien : qui est concerné ?

Devenir psychothérapeute ou psychopraticien requière selon nous d’être digne de confiance, empathique, sincère et aimable. Ceux qui veulent participer à notre formation de psychopraticien pour devenir therapeute se doivent également de posséder d’excellentes compétences en communication et travailler constamment pour aligner leur comportement sur leurs valeurs, croyances et philosophies personnelles. Il se trouve que ces qualités ne sont pas « mesurées » par les formations académiques et universitaires qui proposent de devenir psychothérapeute.

Selon nous, il est tout à fait possible de devenir psychopraticien sans diplome, en revanche, pour pouvoir suivre et intégrer le niveau de complexité des informations que nous communiquons pendant les stages, nous estimons qu’avoir au minimum le bac, ou son équivalent est nécessaire. Notre formation de therapeute est ouverte à tous ceux qui souhaitent travailler sur eux-même en profondeur avant tout, quel que soit leur parcours académique et professionnel. La majorité de nos apprenants sont des particuliers en reconversion professionnelle ou des pré-retraités souhaitant continuer à apporter leur contribution au développement de leur prochain.

Bien entendu, il est recommandé d’avoir un minimum de culture dans le domaine de formation souhaité. Nous sommes donc particulièrement vigilants quant à l’existence d’un socle de connaissances (lectures, participation à des formations et/ou conférences) en psychologie, en philosophie, en sciences sociales, en développement personnel et/ou spirituel.

Dans notre école de psychothérapie, nous favorisons l’inscription des personnes déclarant avoir déjà suivi une « tranche » de psychothérapie ou un parcours de développement personnel au travers de formations, de stages ou par le biais d’une expérience professionnelle significative dans la relation d’aide. Plus globalement, il est indispensable selon nous d’avoir une véritable passion pour l’être humain et non simplement un fort intérêt pour la relation d’aide.

Les personnes qui envisagent de suivre une formation en psychothérapie existentielle se posent parfois des questions telles que : « Vais-je être capable de comprendre cette théorie ?», « Allons-nous devoir lire Kierkegaard et Sartre ? », « Puis-je y arriver si je n’ai aucun bagage en philosophie ? » . Disons-le très clairement : vivre en existentialiste et pratiquer en tant que thérapeute existentiel présuppose de disposer d’une connaissance suffisante de la philosophie, que nous vous inviterons à développer pendant le cursus.

Mais par connaissance de la philosophie, nous n’entendons pas le fait d’être capable de citer Descartes, Spinoza ou Épicure mais une ouverture d’esprit à la pratique philosophique.

Le principal pré-requis pour devenir psychopraticien : le futur participant aura un entretien téléphonique ou en face à face avec un des responsables de la formation, afin de mesurer l’adéquation entre la formation proposée et ses attentes, ses projets professionnels et ses motivations personnelles. Cliquez-ici pour en savoir plus sur le déroulement du processus d’admission.

Vouloir devenir therapeute et accompagner l’éclairement de l’existence de l’autre, c’est prétendre à un métier ou une activité qui requiert des qualités et qui comporte aussi beaucoup de responsabilités.

Les conditions pour devenir therapeute certifié dans l’Approche pearl: adopter une posture relationnelle centrée sur l’autre tout en maintenant une présence à soi-même, s’ouvrir à l’altérité et utiliser les outils et méthodes philosophiques pour aider l’autre à se re-découvrir libre du sens qu’il donne à sa vie.

Concrètement, vous saurez, à l’issue de votre parcours de formation de psychopraticien :

  • Utiliser lors de vos séances les apports des principaux concepts et auteurs liés à l’existentialisme en philosophie et en thérapie
  • Créer et maintenir une alliance thérapeutique forte avec votre interlocuteur
  • Pratiquer la communication authentique et l’écoute active
  • Utiliser la méthode de questionnement socratique
  • Utiliser la méthode d’investigation phénoménologique
  • Piloter le processus thérapeutique
  • Clôturer une thérapie
  • Etablir votre activité professionnelle et élaborer votre communication professionnelle
  • Reconnaître vos limites professionnelles